Utilisation des propriétés électromagnétiques

Introduction

Dans ce module, nous tâcherons de comprendre le fonctionnement d’appareils Ă©lectriques d’usage courant, en particulier, les appareils chauffants, les diffĂ©rents types d’ampoules, les moteurs, l’ordinateur, l’imprimante laser et la recharge d’une brosse Ă  dent Ă©lectrique.

A partir des exemples dĂ©crits, nous aurons un aperçu gĂ©nĂ©ral du fonctionnement d’appareils qui transforment l’énergie Ă©lectrique en Ă©nergie thermique et/ou mĂ©canique ou qui utilisent les propriĂ©tĂ©s de l’Ă©lectrostatique et de l’Ă©lectromagnĂ©tisme.

Heating appliances

Nous avons dĂ©jĂ  parlĂ© de l’effet joule en dĂ©crivant le principe de fonctionnement de l’ampoule Ă  incandescence. Dans le cas de ce type de lampe, l’effet joule est un sous-produit du fonctionnement, la fonction première Ă©tant de nous Ă©clairer !

Il n’en est pas de mĂŞme pour les rĂ©sistances chauffantes qui Ă©quipent les plaques Ă©lectriques de cuisson, grille-pains, fours, sèche-cheveux, couvertures chauffantes… Dans ces appareils, l’objectif premier est bien la transformation de l’Ă©nergie Ă©lectrique en Ă©nergie thermique.

Appareils chauffants

Pour atteindre cet objectif, l’Ă©lĂ©ment chauffant (la rĂ©sistance) est souvent constituĂ© de nichrome : il s’agit d’un alliage de chrome et de nickel. Il prĂ©sente l’avantage d’avoir une rĂ©sistivitĂ© Ă©levĂ©e (près de 60 fois supĂ©rieure Ă  celle du cuivre), tout en supportant des tempĂ©ratures importantes sans se dĂ©naturer.

La puissance Ă©lectrique d’un grille-pain avoisine les 500 W ; celle d’une plaque de cuisson les 2000 W. Ces appareils Ă©tant branchĂ©s sur le rĂ©seau Ă©lectrique 230 V, il y circule respectivement des courants de 2,2 et 8,7 A.

Le principe de fonctionnement des plaques de cuisson tel que ci-dessus ne doit pas ĂŞtre confondu avec celui des plaques Ă  induction, chauffant selon le principe des courants induits.

Induction stove top operation

Stove top induction plates are characterised by the fact that they heat only ferromagnetic materials (cast iron or steel) usually found at the bottom of purpose made pots and pans.

Fonctionnement des plaques Ă  induction

Son fonctionnement est basé sur deux mécanismes :

  • l’induction proprement dite : sous la plaque est disposĂ©e une bobine reliĂ©e Ă  la source de courant alternatif haute frĂ©quence. La variation du courant dans la bobine crĂ©e aux alentours de cette dernière un champ magnĂ©tique variable, ce dernier crĂ©e Ă  son tour un courant dans le matĂ©riau ferromagnĂ©tique.
  • l’effet Joule : nous avons vu que lorsqu’un courant passe dans une rĂ©sistance, il chauffe cette rĂ©sistance. Elle “rĂ©siste” au passage du courant. De mĂŞme, le courant qui se crĂ©e dans un morceau de mĂ©tal par induction y gĂ©nère des pertes par effet Joule et donc un Ă©chauffement. Donc, les plaques Ă©lectriques Ă  induction chauffent directement le mĂ©tal qui constitue la casserole, qui transfère alors sa chaleur aux aliments. En fonctionnement, la plaque de cuisson restera donc relativement froide Ă©tant donnĂ© que contrairement aux plaques de cuisson classiques, elle n’est pas directement chauffĂ©e.

Pour de plus amples informations, nous vous invitons à consulter notre FAQ.

Light bulbs

Incandescent light bulbs work by using the joule effect, so do halogen lamps. It is quite different for fluorescent tubes, compact fluorescent lamps (also known as high efficiency light bulbs) and LEDs. Let’s take them one at a time.

Halogen lamp operation

Halogen lamp operation

Les ampoules halogènes sont des ampoules Ă  incandescence : la lumière est produite par l’Ă©chauffement d’un filament de tungstène. Ce qui les diffĂ©rencie des ampoules classiques, c’est la prĂ©sence d’un gaz halogène dans le bulbe de l’ampoule. Grâce Ă  ce gaz, le filament de tungstène se dĂ©tĂ©riore moins facilement sous l’effet de la chaleur. Le filament peut ainsi fonctionner Ă  plus haute tempĂ©rature, tout en ayant une durĂ©e de vie plus longue.

Dans les ampoules Ă  incandescence, le filament se dĂ©tĂ©riore sous l’effet de l’Ă©lĂ©vation de tempĂ©rature : il perd des atomes de tungstène.

Dans une ampoule halogène, les atomes de tungstène forment avec le gaz halogène prĂ©sent dans le bulbe de l’ampoule (iode ou brome) un composĂ© appelĂ© halogĂ©nure de tungstène. Ce composĂ© limite le dĂ©pĂ´t du tungstène sur les parois de l’ampoule (ce qui se passe dans une ampoule classique).

L’halogĂ©nure de tungstène circule dans le bulbe par convection : en se rapprochant des points chauds du filament, le tungstène se sĂ©pare du composĂ© et se redĂ©pose sur le filament, empĂŞchant ainsi sa dĂ©tĂ©rioration trop rapide.

Fonctionnement d'une ampoule halogène

Grâce Ă  cette astuce, le filament peut fonctionner Ă  plus haute tempĂ©rature (attention au risque de brĂ»lure en touchant l’ampoule en fonctionnement!), tout en conservant une longue durĂ©e de vie.

En fonctionnant Ă  plus haute tempĂ©rature, la lumière Ă©mise se rapproche de celle du soleil, apportant ainsi un Ă©clairage plus naturel qu’une ampoule classique.

Il existe diffĂ©rents modèles d’ampoules halogènes :

  • fonctionnement en 230 V ou Ă  des tensions plus basses (par exemple en 12 V, après passage dans un transformateur),
  • ampoule allongĂ©e ou sous la forme d’un petit “spot”.

Fluorescent tube operation

Fonctionnement d'un tube fluorescent

Dans un tube fluorescent, la lumière est produite en 2 étapes :

1) le passage du courant électrique entraîne une excitation des atomes de gaz contenu dans le tube, ce qui génère un rayonnement principalement ultraviolet.

Excitation des atomes de gaz contenu dans le tube et génération d'un rayonnement UV

Les tubes fluorescents renferment un mĂ©lange d’argon et de vapeur de mercure.

Lorsque l’interrupteur est fermĂ© (lampe allumĂ©e), la diffĂ©rence de potentiel entre les deux extrĂ©mitĂ©s crĂ©e une force qui entraĂ®nent les Ă©lectrons d’un cĂ´tĂ© Ă  l’autre du tube. Pendant leur parcours dans le tube, les Ă©lectrons entrent en collision avec les atomes de mercure.

Lors de la collision, les Ă©lectrons cèdent de l’Ă©nergie aux atomes de mercure. Les atomes de mercure réémettent l’Ă©nergie acquise sous la forme d’un rayonnement principalement ultraviolet, invisible.

Lors de la collision, les électrons cèdent de l'énergie aux atomes de mercure

2) this UV radiation is absorbed by the fluorescent coating on the inside of the tube and is transformed into visible light.

Absorption du rayonnement UV par la matière fluorescente qui recouvre la face interne du tube et transformation en lumière

La couleur de la lumière produite provient de la composition de la matière fluorescente. Ici, nous avons une lumière blanche lĂ©gèrement “bleutĂ©e”.

Remarque : Les tubes fluorescents sont souvent appelĂ©s erronĂ©ment “tubes nĂ©on”.  Un tube nĂ©on est en fait un tube contenant du gaz nĂ©on et produisant une couleur rouge.

Fonctionnement d'un tube fluorescent

Une lampe fluo-compacte est un tube fluorescent replié sur lui-même.

LED operating principle

LED operating principle

Une LED (Light Emetting Diode), aussi appelĂ©e DEL en français (diode Ă©lectroluminescente) est, comme son nom l’indique, composĂ©e d’une diode particulière qui Ă©met de la lumière lorsqu’elle est traversĂ©e par un courant Ă©lectrique.
Les spots illustrĂ©s ci-contre sont composĂ©s de plusieurs LED. Il n’y a pas de filament dans ce type de lampes : les LED exploitent les propriĂ©tĂ©s des matĂ©riaux semi-conducteurs (voir Notions d’Ă©lectricitĂ©).  Il s’agit d’un mode d’Ă©clairage en plein dĂ©veloppement qui pourrait, dans un avenir proche, supplanter tous les autres modes d’Ă©clairage.

Ces lampes sont composées de matériaux semi-conducteurs. Lorsqu’un courant traverse ces matériaux, des électrons sont libérés et émettent de la lumière.

Le matériau semi-conducteur transforme l’énergie électrique en un rayonnement lumineux monochromatique. Ce rayonnement monochromatique est alors absorbé par le matériau phosphorescent placé à la surface de la LED (selon le même principe que dans un tube fluorescent) et réémis sur un spectre plus large, correspondant alors à une lumière blanche.

Les LEDs sont particulièrement rĂ©sistantes aux chocs et quasi inusables.  A l’heure actuelle, leur principal inconvĂ©nient rĂ©side dans la tempĂ©rature de la couleur Ă©mise (blanc dit “plus froid” que les ampoules classiques ou halogènes).

Remarque :
La valeur de la puissance Ă©lectrique des ampoules (en watt, W) n’est pas directement liĂ©e Ă  la quantitĂ© de lumière Ă©mise : il faut tenir compte de leur efficacitĂ© lumineuse (en lumen/watt, lpW).

Plus d’informations en annexe.

Motor driven appliances

In motorized appliances, electrical energy is mainly transformed into mechanical energy.

Appareils Ă  moteur
Appareils Ă  moteur

Comment l’Ă©lectricitĂ© permet-elle de faire tourner un moteur ? Il existe diffĂ©rents types de moteurs : universel, synchrone, asynchrone, brushless… Dans les petits appareils portatifs de bricolage ou Ă©lectromĂ©nagers tels que foreuse, scie sauteuse ou mixer, on rencontre principalement le moteur universel. C’est de lui que nous parlons ici.

Prenons le moteur d’une scie sauteuse:

Moteur d'une scie sauteuse

(Voir la dĂ©monstration dans l’animation Flash)

La valeur de la puissance Ă©lectrique (en W) d’un appareil Ă  moteur permet d’avoir une première idĂ©e de ses capacitĂ©s rĂ©elles. La scie sauteuse illustrĂ©e a une puissance de 500 W (cf. annexe pour plus d’informations).

Pour une foreuse par exemple, il s’agit Ă©galement d’ĂŞtre attentif au couple, c’est Ă  dire Ă  sa force de rotation. La fonction de couple ajustable permet d’adapter la puissance dĂ©ployĂ©e au travail Ă  effectuer.

Computer

We are surrounded by all sorts of equipment connected to the alternating 230 V 50 Hz (in Europe) power mains but which actually work with direct current (often less than 12 V). This includes computers, television sets, and generally anything that contains electronic circuitry. They all have one thing in common: a “power supply” at their power input which transforms alternating current into direct current.

Il existe différentes techniques pour faire cette transformation : sans entrer dans les détails, mentionnons simplement ici les alimentations par ponts redresseurs (mais non utilisées au niveau informatique car leur rendement est très faible) et les alimentations à découpage (utilisées au niveau des ordinateurs en raison de leur bon rendement).

Computer

a consommation Ă©lectrique d’un ordinateur est la somme des consommations de ses composants (le microprocesseur, la carte graphique, les lecteurs de disques, les cartes Ethernet, audio…) et des pĂ©riphĂ©riques (l’Ă©cran, le modem, l’imprimante, les haut-parleurs, la webcam…).

La consommation des uns et des autres dĂ©pend de l’usage que l’on fait de l’ordinateur et de la proportion de temps en utilisation “lĂ©gère” (comme par exemple lorsqu’on fait du traitement de texte, qu’on Ă©coute de la musique ou qu’on navigue sur internet), en utilisation “importante” (comme par exemple quand on joue Ă  des jeux 3D ou qu’on dĂ©veloppe des applications multimĂ©dias) et en veille.

Pour un ordinateur (uniquement la “tour”, sans l’Ă©cran), on trouve des valeurs avoisinant les 200 Ă  250W. En mode veille, et mĂŞme en veille prolongĂ©e, l’ordinateur consomme encore quelques watts !

Quant aux Ă©crans, les modèles Ă  cristaux liquides (Ă©crans plats) sont beaucoup moins gourmands que les Ă©crans cathodiques. La consommation variant sensiblement selon le modèle, la taille, la rĂ©solution, la luminositĂ© … nous conseillons aux lecteurs intĂ©ressĂ©s de consulter la documentation de leurs Ă©crans.

Laser printer

L’imprimante laser reproduit Ă  l’aide de points l’image que lui envoie l’ordinateur. Grâce au laser, les points sont plus petits que ceux des imprimantes Ă  jets d’encre, ce qui amĂ©liore la dĂ©finition de l’impression.

Pour fonctionner de manière aussi prĂ©cise, l’imprimante laser utilise les propriĂ©tĂ©s de l’électricitĂ© statique.

Voici les 6 Ă©tapes d’impression:

6 étapes d'impression laser

(Voir la dĂ©monstration dans l’animation Flash)

Etape 1: L’ionisateur du tambour charge le tambour positivement. Le tambour est composĂ© d’un cylindre mĂ©tallique, recouvert d’une couche en matĂ©riau semi-conducteur. Dans cette 1e Ă©tape, cette couche est isolante : les charges positives rĂ©sultant de l’ionisation du tambour restent en place.

Etape 2: Le laser retranscrit sur le tambour les informations Ă  imprimer (sous forme de points).  Les zones Ă©clairĂ©es se chargent nĂ©gativement. Aux endroits Ă©clairĂ©s par le laser, le matĂ©riau semi-conducteur devient conducteur : il laisse circuler les charges nĂ©gatives du cylindre mĂ©tallique.  Les zones Ă©clairĂ©es se chargent donc nĂ©gativement. Le miroir permet d’orienter le faisceau laser.

Etape3: Le toner (mĂ©lange d’encre en poudre et de plastique), de charge positive, se fixe sur les zones prĂ©alablement Ă©clairĂ©es par le laser.

Etape 4: L’ionisateur du papier charge le papier nĂ©gativement. Le papier passe alors sous le tambour.  Ce dernier continuant Ă  tourner, transfère l’encre (chargĂ©e positivement) sur le papier (chargĂ© nĂ©gativement).

Etape 5: Un fil chauffant fixe l’encre sur le papier (en faisant fondre le plastique).

Etape 6: Le tambour est dĂ©chargĂ©.  Les rĂ©sidus d’encre sont Ă©liminĂ©s.  Tout est fin prĂŞt pour la suite : le cycle recommence!

La consommation Ă©lectrique des imprimantes est très variable d’un modèle Ă  l’autre : on retrouve des valeurs oscillant entre 250 et 1500 W ! En mode veille, la consommation Ă©lectrique se situe aux alentours des 50 W.

Wireless power transmission

Nous terminerons notre voyage au pays des appareils électriques par la recharge sans fil.

Prenons par exemple une brosse Ă  dent Ă©lectrique : vous la dĂ©posez sur son socle et elle se recharge, alors qu’il n’existe aucun contact physique (pas de contact entre des Ă©lĂ©ments conducteurs). Magique ? Et non ! L’explication tient Ă  la comprĂ©hension des courants induits par les champs magnĂ©tiques. Voyons cela en image:

Recharge sans fil

(Voir la dĂ©monstration dans l’animation Flash)

Une puissance de 2 W est délivrée au niveau du socle pour la recharge de la batterie de type Ni-MH.

Remarque :
Cette technologie prĂ©sente l’inconvĂ©nient d’avoir un mauvais rendement : beaucoup d’Ă©nergie est perdue dans le processus !  Actuellement, elle est donc rĂ©servĂ©e Ă  des applications de faibles puissances..

Appendices

Meaning of luminous efficacy

Si vous avez déjà acheté des lampes fluocompactes ou des LED, vous avez certainement déjà été confronté à la disparité des unités écrites sur les emballages.

Pour les ampoules Ă  incandescence, nous avons l’habitude de parler en watt : nous reconnaissons une ampoule de 25 W, de 60 W ou de 100 W. Inutile par contre de chercher des valeurs similaires parmi les lampes fluocompactes ou les LED : les fabricants de ces lampes annoncent des valeurs avoisinant respectivement les 25 et 15 W au maximum en utilisation domestique !

La puissance Ă©lectrique est très diffĂ©rente selon le type d’ampoules. C’est pourquoi, il est conseillĂ© de tenir compte de l’efficacitĂ© lumineuse (en lumen/watt , lpW).

Essayons d’y voir plus clair dans les diffĂ©rentes unitĂ©s de l’Ă©clairage:

Unité de l'efficacité lumineuse

Il existe encore bien d’autres unitĂ©s permettant de quantifier l’Ă©clairage (*). D’autre part, les ampoules diffèrent Ă©galement selon la tempĂ©rature de la lumière qu’elles Ă©mettent. La tempĂ©rature de couleur (en kelvin, K) caractĂ©rise la couleur apparente de la lumière Ă©mise par une source:

  • Blanc « couleur chaude » (jaune -orange) : < 3500 °K
  • Blanc « couleur intermĂ©diaire » : entre 3500 et 5000 °K
  • Blanc « couleur  froide » (bleutĂ©) : > 5000 °K

(*) La candela (en cd) est l’unitĂ© d’intensitĂ© lumineuse:
1 cd = intensitĂ© lumineuse dans une direction donnĂ©e, d’une source qui Ă©met un rayonnement monochromatique d’une frĂ©quence de 540.1012 Hz (ou 555 nm de longueur d’onde, c’est-Ă -dire une couleur verte) avec une puissance de 1/683 watt par stĂ©radian (forme conique).

La candela par mètre carré (en cd/m²) est l’unité de mesure de luminance lumineuse :
1 cd/m² =  luminance d’une source de 1 m² de surface dont l’intensité lumineuse est de 1 cd.

Le lumen (lm) est l’unitĂ© de flux lumineux :
1 lm = flux Ă©mis par une source d’une intensitĂ© de 1 cd, contenu dans un angle de 1 stĂ©radian.
Le flux lumineux tient compte de la courbe de sensibilité de l’œil humain ; pour une même énergie lumineuse, notre œil perçoit plus clairement le vert que les autres couleurs.

Le lux (lx) est l’unitĂ© d’Ă©clairement :
1 lx = 1 lumen/m².
C’est la quantitĂ© de lumière reçue sur une surface de un mètre carrĂ©.  Il se mesure Ă  l’aide d’un luxmètre.

Power of an electric motor

Dans les Notions d’Ă©lectricitĂ©, nous avons vu que, pour calculer la valeur de la puissance d’un moteur en alternatif, il fallait tenir compte du dĂ©phasage entre la tension et le courant.

La formule est:

Puissance d'un appareil Ă  moteur

Le facteur de déphasage est lié notamment à la présence des phénomènes magnétiques dans les bobinages des moteurs.

La puissance Ă©lectrique d’un moteur (en W) est en fait sa puissance active, c’est Ă  dire la puissance qui lui permet de faire son travail mĂ©canique. Toutefois, si on mesure rĂ©ellement la tension efficace et le courant efficace dans un moteur, on obtiendra une valeur de puissance plus Ă©levĂ©e : c’est la puissance apparente (en V A). La “diffĂ©rence” entre la puissance active et la puissance apparente est la puissance rĂ©active.

La relation entre les trois puissances est schématisée comme suit:

La puissance électrique d'un moteur (en W) est en fait sa puissance active, c'est à dire la puissance qui lui permet de faire son travail mécanique

Utility companies as well as users always strive to minimise reactive power in order to reduce the required current for the same amount of work.

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